Au Jardin des Plantes sur radio grand lac

Au cours de cet échange de plus de 50 minutes de très nombreux sujets ont été abordés.

 L’interview débute avec un bref rappel des origines d’Au Jardin des Plantes et se poursuit sur la caractérisation de la clientèle, en majorité des particuliers, mais aussi quelques entreprises. Détail moins connu, nous fournissons également des plantes à de nombreuses communes de la région.

L’interview se poursuit sur des questions plus orientés business.
Evolution du chiffre d’affaires, impacte de la saisonnalité sur l’activité, maintien de la rentabilité. Laurent nous parle de l’évolution des habitudes de consommations et de la nécessité de diversifié l’offre. Ainsi, nous proposons de plus en plus de référence pour satisfaire au mieux nos clients. Difficile pour nous, de donner précisément les produits qui se vendent le mieux ou le moins car cela dépend beaucoup d’une année à l’autre en fonction des modes et de la météo. Ainsi, on remarque une baisse de popularité des Géraniums depuis une dizaine d’année, mais qui est compensé par la vente d’autres plantes. D’où viennent nos plantes ? Pour une grande partie , les plantes vendues dans notre jardinerie proviennent directement de nos serres. Pour les autres, nous les achetons en Belgique, Hollande, France, Sicile et meme Espagne pour nos beaux oliviers.

Comment faisons nous face à la concurrence grandissante des grand groupes ?
Nous n’avons tous simplement pas les mêmes manières de nous achalander. Nous privilégions l’achat en direct sans intermédiaire. Grâce à cela, nous réduisons au maximum les frais de logistique. Le business des jardineries est fortement lié aux saisons. Il est donc primordial de désaisonnaliser l’activité pour réduire les périodes creuses et donc les risques financiers. Au fur et à mesure, nous avons diversifié nos activités avec l’animalerie, la décoration et le mobilier de jardin. Beaucoup de nos clients estiment que certains de nos produits sont chers. En réalité, la notion de prix est subjective. Est-ce qu’un sac Louis-Vuitton est cher ? En fait, un produit est cher lorsqu’il ne répond pas pleinement aux besoins des consommateurs. À travers l’exemple de l’orchidée, nous justifions nos prix par le fait que nous ne proposons pas la même qualité que les grandes surfaces.

L’impact de l’inflation sur l’entreprise et nos stratégies pour maintenir les prix bas. Pour garder des prix abordables, nous achetons en grande quantité, directement au producteur. Laurent, pour faire face à l’inflation propose notamment des Barbecues Weber en damage. Cela signifie juste que le carton du BBQ est abîmé d’où la ristourne sur le prix.

L’influence d’Internet et du digital : 
Notre jardinerie est très présente en ligne, c’est un coût important avec peu de retombés économiques. C’est avant tout un atout pour la communication et du renseignement pour les clients.

 Cotés management : Laurent détaille nos critères de recrutement avec beaucoup de second degré. Il est difficile de nos jours de trouver du personnel qualifié. Le nombre de formations dans les métiers du végétal a fortement diminué. Nous embauchons donc beaucoup de savoir être plutôt que des savoir-faire. Ainsi, en pleine saison, nous embauchons des individus aux profils variés et nous les formons pour qu’ils puissent aider nos vendeurs confirmés à satisfaire nos clients. Concernant, notre politique de rémunération, nos employés bénéficient tous les ans d’une prime d’intéressement.